Paul Boissonnas

Successeur d'Henri-Paul Boissonnas.
Maître d'apprentissage de Sabine Weiss.
Employeur de Siegfried Kuhn.
Membre de Schweizerischer Photographen Verband (SPhV).

Membre de la dynastie Boissonnas.
Fils de Fred Boissonnas.
Frère d' et d'Henri-Paul Boissonnas.
Petit-fils d'Henri-Antoine Boissonnas.
Beau-père de Gad Borel-Boissonnas.
Mari de Noémi Boissonnas-Maillart.

Septième enfant de Fred et d'Augusta Boissonnas, Paul Boissonnas obtient un diplôme d'agronomie. Le travail à la ferme ne lui convient finalement pas et il propose à son père de venir le seconder à Paris. En 1927, lorsque l’atelier parisien ferme, Paul reprend l’entreprise genevoise de son père, alors dans une position délicate. Paul n’a certes pas le talent de son père, mais il redresse les comptes. Sa femme, Noémi (née Maillart), épousée en 1926, l’aide à l’atelier.
La crise financière des années 1930 gagne l'atelier et Paul est contraint de vendre en 1938. Il s'installe au passage des Lions et profite du déménagement pour trier les quatorze tonnes de négatifs des trois générations qui l'ont précédé.
Après la Seconde Guerre mondiale, il traverse la Suisse pour illustrer une série d'ouvrages consacrés à l'art en Suisse, commandée par l'éditeur Mazenod. Il photographie à cette occasion le plafond de l'église de Zillis, récemment restauré par son frère Henri-Paul. Il se spécialise alors dans la photographie de collections d'art, soignant la lumière et le détail. Il passe la maîtrise fédérale en 1950 et enseigne la photographie, de 1960 à 1970, aux élèves des cours du soir d'apprentissage. Il remet son atelier à son gendre Gad Borel et sa fille Ninon en 1969 et rédige, quelques années plus tard, comme son père Fred, une Chronique familiale («Souvenirs de Paul»).